UNE URGENCE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE

La Sécurité Sociale Alimentaire serait une branche de la Sécurité Sociale dédiée à l’alimentation, tout comme la branche santé ou la branche famille, que nous connaissons actuellement.

Les trois principes fondamentaux

Universalité, cotisation et conventionnement démocratique.

Universalité : Proposer un même mécanisme pour tous, quel que soit son statut. Personne ne se sent « assisté » aujourd’hui lorsqu’il utilise sa carte vitale chez le médecin parce que tout le monde y a droit : il doit en être de même pour l’alimentation !

Cotisation : Le mécanisme de cotisation est le plus approprié pour défendre une organisation démocratique de l’économie. Quelle assiette de cotisation ? Différents scénarios sont à l’étude !

Conventionnement démocratique : Une organisation pensée du mieux possible pour permettre l’expression des aspirations de l’ensemble des citoyens.

Objectif : une rémunération plus juste des producteurs

Exemple de 5 critères de conventionnement définis démocratiquement sur un territoire de France :
- Santé
- Écologie
- Sortie de l’agro-industrie
- Indépendance
- Conditions de travail respectueuses des droits humains

Croire que la Sécurité Sociale Alimentaire (SSA) serait trop coûteuse est un mythe. En effet, les aliments peu coûteux et néfastes pour la santé bénéficient actuellement de larges subventions. Il « suffit de » changer de cap, de vouloir sincèrement un autre modèle de société, et de réorienter nos impôts vers des initiatives saines et durables.

L’importance des caisses locales et de l’engagement communautaire

Les habitudes alimentaires sont très différentes selon les territoires, ce qui rend nécessaire la mise en place de caisses locales, adaptées à chaque localité. De plus, il est essentiel d’encourager les habitants à devenir acteurs de leur environnement, plutôt que de simples spectateurs.